Que faut-il savoir quand on gère des effluents liquides industriels ?
Il s’agit d’abord d’être conscient des dégâts que peuvent provoquer les activités menées par les entreprises ou les collectivités locales. Encore plus aujourd’hui, alors que le réchauffement climatique entraîne de lourdes conséquences et que la nécessité d’une transition écologique n’est plus à démontrer. La gestion des effluents liquides industriels demande de connaître les différentes technologies permettant de réduire l’impact environnemental de l’activité et surtout de se tenir informé de l’évolution de la réglementation. Cela fait aussi partie de toute politique de RSE, qui se place désormais au cœur de l’action de nombre d’entreprises et d’organisations.
En quoi la connaissance de la réglementation est-elle essentielle ?
La réglementation est souvent mal connue, or elle évolue fréquemment et rapidement. Il faut mettre en place une veille pour se tenir informé. On peut ainsi décider du plan d’action à appliquer afin de respecter les règles. Voire aller au-delà ! Car dès lors que les entreprises et collectivités font mieux que la réglementation, elles peuvent obtenir des subventions régionales, nationales ou européennes. Peu d’acteurs du secteur le savent. Or grâce à ces aides, les entreprises et les collectivités peuvent déployer de nouveaux procédés et technologies selon leurs besoins. Connaître et appliquer la loi n’est pas une contrainte, mais l’opportunité de faire mieux pour aujourd’hui et demain.
Pourquoi est-il recommandé de se former ?
J’anime notamment pour AFNOR Compétences un cursus de trois jours qui fait le point sur l’existant en termes de réglementation et d’outils, et met en avant le financement, la dépollution, les techniques et technologies, les bonnes pratiques, les acteurs de l’eau, le traitement des boues, etc. En échangeant sur les expériences et les cas pratiques, chaque participant peut déterminer quels procédés et règles appliquer pour gérer au mieux sa propre situation. Le retour sur investissement est rapide, car les nouveaux procédés découverts en formation se traduisent par des économies budgétaires, notamment sur les consommables et surtout sur les besoins en eau.
