C’est une réalité que les collaborateurs, les recruteurs et les professionnels des ressources humaines constatent tous les jours davantage : la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 a bouleversé notre rapport au travail. Le changement impacte profondément la vie des entreprises ; les collaborateurs demandent un confort de travail qui pousse les employeurs à mettre l’accent sur ce qui est encore trop souvent annexe à leurs yeux : une démarche QVT structurée. De là est né un nouveau métier, du moins une nouvelle mission : l’évaluation des démarches QVT. Car une demande commence à poindre, celle des entreprises qui veulent faire reconnaître leurs bonnes pratiques pour progresser et pour les afficher, car c’est pour elles un gage d’attractivité. Or, il faut des hommes et des femmes pour mener ces évaluations. Des hommes et des femmes dûment formés. En effet, accompagner une entreprise dans une démarche de QVT requiert une méthodologie. Hélène, Pascale et Sabah racontent comment et pourquoi elles en sont venues à se former au sujet avec AFNOR Compétences dans le cadre d’une formation en 5 jours. Formation qui a ensuite débouché sur une certification de personnes, faisant d’elles des évaluatrices reconnues.
« Notre formation nous rend légitimes à questionner nos interlocuteurs »
Pour Hélène Pascal, ergonome (1ère à gauche sur la photo), la quête du bien-être doit habiter l’entreprise, mais la démarche QVT ne se substitue pas à ses obligations telles que les pose le code du travail. A commencer par l’article L4121-1 : l'employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Concrètement, cela passe par des actions de prévention des risques professionnels : informer, former, puis mettre en place des moyens adaptés. Tout cela, aux bons soins d’une équipe pluridisciplinaire : psychologue, ergonome, médecine du travail. « C’est par ce domaine que toute évaluation d’une démarche QVT commence, souligne Hélène. Pour cela, la méthodologie doit être robuste : établir un diagnostic de l’existant, puis analyser les facteurs de risques et les dysfonctionnements permettent ensuite de définir un plan d’action de prévention et d’amélioration des conditions de travail. Le fait que notre formation ait débouché sur une certification nous rend légitimes à questionner nos interlocuteurs », soutient-elle.
Hybridation des modes de travail : une question d’attractivité
« La QVT est une question de bon sens. Toutefois, ses contours sont si vastes que la méthodologie est essentielle pour structurer notre pensée », abonde Pascale Faujour, spécialiste en QVT et en prévention des risques psychosociaux (3e en partant de la gauche sur la photo). La certification de compétences AFNOR s’inspire de la démarche de la norme canadienne BNQ 9700-800 « Entreprises en Santé ». Si celle-ci offre un cadre et des outils pour permettre à chaque structure d’identifier ses propres plans d’action, il est essentiel que la QVT infiltre tous les processus décisionnels et opérationnels de l’entreprise et réponde aux besoins des collaborateurs. « Accompagner une entreprise consiste également à valoriser tout ce qui a déjà été mis en œuvre et, le cas échéant, aider l’entreprise à approfondir certains sujets obligatoires, comme la prévention des risques psychosociaux », poursuit Pascale. Et bien sûr, prendre en compte le sujet qui monte : l’hybridation des modes de travail. « Distanciel, présentiel : l’hybridation est désormais inéluctable et force les organisations à déployer de nouveaux moyens pour maintenir un environnement et des conditions de travail favorables à la santé des salariés. Par ailleurs, attirer à soi des talents et profils de plus en plus exigeants est aujourd’hui un défi majeur pour les RH. Les jeunes générations sont plus volatiles et les actions QVT mises en place sont des atouts pour séduire de potentiels candidats, et surtout pour leur donner l’envie des s’impliquer et de se déployer au sein de l’organisation », ajoute-t-elle.
« Amener l’employeur à se poser les bonnes questions. »
Pour Sabah Kouidri (2e en partant de la gauche sur la photo), le choix de la formation AFNOR Compétences pour devenir évaluatrice lui a paru évident : cycle court de qualité, notoriété et in fine, une certification pertinente basée sur l’approche québécoise participative et systémique. De quoi lui donner l’autorité pour pousser ses interlocuteurs en entreprise dans leurs retranchements et affirmer son credo : au-delà des minima réglementaires et de la revue d’indicateurs (absentéisme, turn-over, managers non formés, une démarche QVT doit être vue comme un levier d’efficacité et de performance pour l’entreprise. « L'implication des salariés est à la source de gains de performance et d'innovation. La QVT participe à l’attractivité de l’entreprise et à l’amélioration de son image de marque. A ce titre, la rétention des collaborateurs et le recrutement représentent des enjeux de taille », dit-elle à ce sujet.
La QVT, c’est tous les jours mais c’est aussi une semaine spéciale dans l’année ! Retrouvez sur notre page Linkedin nos stories #SQVT2022 : https://www.linkedin.com/company/afnor-competences
LEGENDE PHOTO
Au centre, de gauche à droite : Hélène Pascal, Sabah Kouidri et Pascale Faujour, pendant leur formation AFNOR Compétences (crédit photo : AFNOR/DR)